
Née à Lisbonne, Maria Ferreira Silva vit et travaille à Bruxelles. Elle a commencé son parcours artistique à l'âge de six ans, en se produisant dans un auditorium local de la banlieue de Lisbonne, dans de grandes productions à petit budget organisées par son professeur de danse, Fernanda Mafra. Maria sort diplômée du Conservatoire national de Lisbonne en 2006, où elle a étudié la danse classique, la danse moderne, les claquettes et la danse traditionnelle portugaise. En 2010, elle intègre P.A.R.T.S., où elle est initiée à la danse contemporaine et renoue avec la technique du ballet. Pendant ses études en Belgique, elle bénéficie d'une bourse de la Fondation Calouste Gulbenkian, pendant trois années consécutives.
En tant que chorégraphe, elle a co-créé le duo Light as a Feather, Green as an Apple (2010/2012) avec le danseur et chorégraphe Veli Lehtoaara, avec le soutien de P.A.R.T.S. et en coproduction avec Zodiak - Center for new dance (FIN) et le Theater Malpertuis - Tiel (BE). Après sa création, la pièce a été présenté au Spring dance festival, à Utrecht. Par la suite, Maria s'est investie dans des créations chorégraphiques en tant qu'interprète, tout en participant activement à des projets de recherche initiés par elle-même ou par d'autres artistes.
En tant que performeuse, elle travaille avec, entre autres, Willi Dorner, dans Bodies in Urban Spaces (2011/2012), Daniel Linehan, dans Gaze is a Gap is a Ghost (2012), Georgia Vardarou dans Phenomena (2013), Radouan Mriziga, dans 3600 (2016), Marco Torrice, dans Melting Pot (2017/18), Anneleen Keppens, dans The moon is the moon is the moon (2017), Renan Martins de Oliveira, dans Viaduto (2020/21), Benjamin Vandewalle, dans Studio cité (2021). Depuis 2013, Maria a noué une étroite relation professionnelle avec Maud le Pladec, ainsi qu’avec Trajal Harrell, depuis 2019, avec qui elle a collaboré non seulement en tant qu'interprète mais aussi en tant qu'assistante chorégraphique et directrice de répétitions. Elle est également professeur invitée au Conservatoire royal d'Anvers depuis 2016 et à l'Université des arts de Stockholm, depuis le printemps 2023.
En 2021, elle initie un projet de recherche artistique explorant le concept de plasticité en lien avec la performance et la chorégraphie. Actuellement, elle développe son travail chorégraphique tout en travaillant comme interprète dans Studio Cité de Benjamin Vandewalle, Twenty-Seven Perspectives de Maud le Pladec, The Köln Concert, Monkey off my back or the Cat's Meow, The House of Bernarda Alba, et The Romeo de Trajal Harrel/Schauspielhaus Zurich. Parallèlement à son expérience scénique, Maria pratique la photographie analogique, elle s'est formée à la méthode Feldenkrais et a réalisé des costumes pour des productions de danse. Elle définit ainsi sa pratique artistique comme un contenant poreux qui offre un espace à l'émergence d'un écosystème vibrant, dans lequel différentes pratiques, rôles et contextes nourrissent et alimentent son engagement dans le domaine de la danse.